Dans un contexte de rareté de main-d’œuvre, les étudiants sont sollicités davantage par les employeurs. La Chambre de commerce de la MRC de Rivière-du-Loup et ses partenaires reviennent donc à la charge pour inciter les jeunes et les entreprises à la modération avec l’accréditation «Employeur conciliant».
Marie-Hélène Collin, directrice générale de la Chambre de commerce, a expliqué qu’une démarche de conciliation études-travail avait été mise en place en 2015. «Nous avons voulu ramener ça dans le contexte de rareté de main-d’œuvre», a précisé Mme Collin. La Chambre reçoit l’appui de COSMOSS, du député Denis Tardif, d’Univers Emploi, de la Commission scolaire de Kamouraska-Rivière-du-Loup, du Cégep de Rivière-du-Loup et du Projet Filet de l’Étape Normandie.
Gino Albert, directeur général d’Univers Emploi, a mentionné que «les jeunes travaillent de plus en plus tôt, à 13 et 14 ans.» De plus, il a noté que le temps de travail disponible auprès des entreprises tend à augmenter ce qui est très alléchant pour les étudiants.
Tous les intervenants s’entendent sur un maximum de 15 heures par semaine concernant le temps que devrait passer un étudiant au travail. «Au-delà de 15 heures, on commence à hypothéquer leur réussite», a soutenu René Gingras, directeur général du Cégep de Rivière-du-Loup.
Quant à l’âge pour avoir un travail à temps partiel comme étudiant, c’est plus difficile à déterminer avec précision. «Le parent a une responsabilité à cet effet, son accord est important», a précisé Joanna Lortie, directrice générale de l’Hôtel Universel de Rivière-du-Loup, l’une des deux entreprises ayant déjà obtenu leur accréditation «Employeur conciliant» en compagnie des Restaurants McDonald’s de Rivière-du-Loup.
Les partenaires du programme d’accréditation souhaitent des rencontres avec une vingtaine d’entreprises la première année pour les encourager à adopter de bonnes pratiques et leur présenter l’accréditation «Employeur conciliant». Pour ce faire, une demi-ressource de l’organisme Univers Emploi y sera affectée. «Par la suite, on va voir les besoins», a précisé Gino Albert. En plus de favoriser la réussite scolaire de leurs jeunes employés, les entreprises auront l’exclusivité de l’affichage de leurs offres d’emploi dans les établissements scolaires. Ce projet bénéficie d’un investissement de près de 50 000 $ sur deux ans de la part des partenaires.
Le député de Rivière-du-Loup-Témiscouata, Denis Tardif, prône la persévérance scolaire et la valorisation des études. «J’encourage les gens à terminer leurs études, même s’ils sont sollicités rapidement par les employeurs», a-t-il mentionné. Il a également noté qu’un écart moyen de 15 000 $ existe entre le salaire d’un diplômé et celui d’un décrocheur sur le marché du travail.
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